Titre: Le songe de Siwel
Auteur: Enfin Libre
Chez : La boite à bulles
Rapidavis
Public : Histoire : Graphisme : Intérêt :
Kezako ? Siwel est une jeune orpheline qui s’amuse à courir après son cerceau dans les rues d’une grande ville. Alors qu’elle traverse au passage piéton, elle heurte … Lapinot, le célèbre lapin. La jeune fille qui a beaucoup d’estime pour le bondissant léporidé, se relève et part à sa poursuite. Celui-ci s’engouffre dans une bibliothèque.
Siwel croyant pénétrer une bibliothèque des plus communes, se retrouve alors plongée dans un univers irréel, fabuleux et onirique. Elle ne s’est pas encore qu’il lui sera difficile d’en trouver la sortie …
Sakéjenpense : Vous connaissez Lapinot ? Quoi non ? Mais si le héro de Lewis Trondheim. Ah ça vous parle plus ? Non, toujours pas ? Bah ce n’est pas grave car ce ne sera pas le héro de cette aventure hors du commun mais la ravissante Siwel.
Siwel est une jeune fille trop mimi, une petite blonde à la coupe afro ! Facile de s’en souvenir. Elle a des jambes et des bras en fil de fer, une robe toute simple l’habille ainsi que des gants et chaussures si gros qu’on se demande comment elle peut les soulever ! Là n’est pas l’important, le graphisme est accrocheur et dès les premiers tours du cerceau, on est prêt à suivre Siwel jusqu’au bout du monde !
Et l’aventure de la jeune fille nous amène bien plus loin, au pays des rats de bibliothèque, sur une île au trésor, à la cour des rois de France, dans le songe d’une nuit d’été. Les personnages sont tous aussi variés, dans son périple, Siwel rencontrera maître Puck et Virgule la lune qui tenteront de l’aider, l’insaisissable Lapinot, des sphinx à la contradiction facile, un arbre qui parle et bien d’autres !
Les univers se succèdent et à chacun est propre sa palette de couleurs, son environnement et ses règles. C’est beau et magique. Chaque chapitre débouche sur un nouveau lot de surprises dans un mélange très réussi d’aquarelles et de dessins. Le tout servi par un texte détonnant, plein de références littéraires, jouant avec les mots, les illustrations et le lecteur en gardant toujours une légèreté infantile et une bonne dose d’humour. Un cocktail parfait !
Myavis : Ma meilleure lecture en 2010 ! Je ne me mouille pas trop certes mais je pense que ce titre va rester encore un bon moment au sommet de mes lectures.
Le songe de Siwel est un enchantement pour petits et grands, un voyage fabuleux et poétique qui revisite et réinvente des classiques de la littérature comme Alice au pays des merveilles ou le songe d’une nuit d’été de Shakespeare.
A lire absolument !
J’insiste, de 7 à 77 ans, une belle et merveilleuse histoire, qui se comprendra juste différemment selon l'âge.
Un livre, une bd, une peinture, un chef d’œuvre !
Kaalook
Titre: Fairy Tail T.01
Auteur: Hiro Mashima
Chez : Pika
Rapidavis
Public : Histoire : Graphisme : Intérêt :
Kezako ? Fairy Tail est une guilde de mages prestigieuse. Lucy est une jeune et jolie apprentie magicienne qui aimerait rejoindre la fameuse guilde et lorsqu’elle apprend qu’un magicien de celle ci se trouve en ville, elle s’empresse de partir à sa rencontre. Mais le dit mage de Fairy Tail n’est qu’un charlatan qui profite du nom de la guilde et d’un sort d’envoûtement pour faire tomber les jeunes filles sous son charme.
Heureusement sur sa route, Lucy fera la rencontre de Natsu, un vrai membre de Fairy Tail qui la sortira de ce mauvais pas et lui proposera de rejoindre la guilde. Delors, il sera temps pour l’apprentie magicienne chaperonnée par Natsu de faire ses preuves en réussissant sa première mission.
Sakéjenpense : Fairy Tail est une série de mangas à succès qui est apparue en France, il y a moins de deux ans (je crois) et qui compte à l’heure actuelle 10 tomes. Intrigué par l’engouement des lecteurs, je me suis laissé tenter par ce manga de Mashima.
Le graphisme m’était familier, bien sur car facilement identifiable, j’avais déjà lu quelques tomes de sa précédente série Rave. Le mangaka axe son dessin sur les attitudes de ses personnages, leurs expressions au détriment de la finesse de leurs traits. Cela donne un dynamisme certain au manga tourné d’ailleurs vers l’action. Ici, il est question d’affrontements entre magiciens ou de combats avec des créatures fantastiques. Autre trait reconnaissable, toutes les filles sont très très bien pourvues (anatomiquement parlant) et en général les tenues qu’elles portent mettent en valeur leurs attributs.
Et oui, c’est un shônen, soit une bd destinée avant tout aux garçons ! Je crois qu’ils seront servis, tout y est de l’action, de la magie, de l’aventure, des créatures étranges, des filles sexy et de l’humour. La guilde de Fairy Tail est totalement déjantée, tous ses mages sont loufoques et l’ennui chez eux n’existe pas. De toute façon, ils sont trop occupés à remplir des contrats qui consistent en général à liquider des monstres démesurés. Lucy, la nouvelle, est la moins folle de la clic, par contre Natsu est timbré, il a bon fond, se débrouille bien comme mage du feu mais son attitude au quotidien est décalée.
Non, il n’y a pas de temps morts dans Fairy Tail, c’est un enchaînement constant de phases d’actions, d’humour, et aussi de bonne morale (ce ne sont pas des méchants mages).
Je comprends mieux pourquoi ce manga a du succès, tous les ingrédients sont présents pour séduire les ados avec du poil au menton. Après de là à captiver un plus large lectorat, il faudrait que l’intrigue soit plus étoffée. Peut être dans les tomes suivants … Même si pour avoir lu quelques tomes de sa série précédente, Rave, il me semble que ce n’est pas dans l’optique du mangaka qui mise tout sur l’action, le fun et les jolies filles. Je reconnais qu’il fait ça plutôt bien !
Myavis : En tant qu’adulte atteint du syndrome de Peter Pan, Fairy Tail m’a fait passé un excellent moment. Un bon moyen de se détendre et de se divertir après une trop longue journée.
En tant qu’adulte exigeant, malgré la fraîcheur du manga, j’ai trouvé l’intrigue inexistante, ce qui enlève beaucoup de saveur à ce cocktail détonnant.
En même temps, je n’ai pas lu Fairy Tail pour satisfaire l’adulte mais l’enfant qui sommeille en moi et il y a trouvé son compte.
Kaalook
NB : Non, non, je ne suis pas schizophrène, juste un peu fou.
Titre: La légende de Drizzt. Livre I
Auteur: Salvatore – Dabb - Seeley
Chez : Milady
Rapidavis
Public : Histoire : Graphisme : Intérêt :
Kezako ? Drizzt Do’Urden est un elfe noir de la cité souterraine de Menzoberranzan. Avant même de voir le jour, il était destiné à mourir dès sa naissance. Pourtant, le contexte de l’accouchement lui sauvera la vie. Alors, commencera le long et rude apprentissage par lequel doivent passer tous les males Drow.
Un monde perfide s’ouvre à Drizzt où tous les coups bas sont permis pour bien se faire voir de la déesse noire. Toutefois, celui-ci, dont les capacités hors normes sont reconnues de tous, ne souhaite pas se mêler aux luttes sanglantes de pouvoir des elfes noirs ou aux raides meurtriers contre les autres races de l’Outreterre. Drizzt se fondra t’il dans le moule de la société elfe ou s’attira t’il les foudres de ses frères de sang et surtout de la déesse noire ?
Sakéjenpense : Voilà une fausse nouveauté intéressante !
Ce comics est une adaptation d’un roman à succès de fantasy qui date d’il y a … de nombreuses années. J’avais lu à l’époque la trilogie de Salvatore, j’étais jeune et j’avais adoré. Ce comics m’a tapé dans l’œil quand je l’ai vu et je n’ai pu m’empêcher de le lire et de voir si les sensations de mon adolescence reviendraient avec. Et bien … oui !
Au niveau de l’histoire si vous ne connaissez pas, Outreterre est un monde vraiment original car entièrement souterrain. Durant tout le premier tome (le premier comics), je crois qu’on ne voit le soleil qu’une seule fois ! Il ne faut donc pas être claustrophobe car les elfes noirs redoutent les rayons de l’astre solaire.
Ainsi toute l’intrigue se passe dans l’obscurité. La société Drow (c’est le nom générique des elfes noirs), est donc adapté à ce contexte particulier et toutes les races qui cohabitent dans les sous sols ont développé des spécificités propres à cet univers sombre, très sombre. Cela arrange bien les drows, spécialiste des bassesses en tout genre, dont les familles s’entretuent pour grimper dans la hiérarchie et se mettre dans les bonnes grâces de la déesse noire, cruelle et avide de sacrifices.
Par le biais de Drizzt qui va grandir dans cette société, on découvre les particularités de ce monde horrible et il est difficile de ne pas être écoeuré par les mœurs des elfes noirs. Drizzt parait être aussi atterré que nous par tout ce qui l’entoure, ce qui le rend plus humain et attachant à nos yeux. Mais le fait de ne pas se conformer aux règles établies risque de lui apporter les foudres de la déesse.
Le dessin retranscrit bien cet univers lugubre et terrible. Les cavernes, ses habitants et la cité elfe correspondent à l’idée que je m’en faisais en lisant les livres. Un bémol juste sur les elfes qui se ressemblent un peu tous, seulement la couleur de leurs yeux et les coupes de cheveux les différencient. Néanmoins l’ensemble reste bon et plaisant.
Myavis : Nul doute que ce comics captivera les amateurs de fantasy et de bd. Si vous trouvez qu’une bd c’est trop cher pour peu de pages, réjouissez vous pour moins de 10 euros vous avez une centaine de pages bien illustrées et une histoire qui tient la route dans un monde fabuleusement noir.
Ceux qui comme moi ont déjà lu la trilogie de l’elfe noir de Salvatore se régaleront encore une fois en vivant les aventures de Drizzt Do’urden, elfe charismatique de la fantasy et cette fois ci de manière illustrée !
Je cours me procurer le tome 2 au risque de devenir nyctalope !
Nostalgie quand tu nous tiens ...
Kaalook
Titre: Blast 1. Grasse Carcasse
Auteur: Manu Larcenet
Chez : Dargaud
Rapidavis
Public : Histoire : Graphisme : Intérêt :
Kezako ? « Tu t’appelles Polza Mancini, 38 ans, sans domicile connu et avant de faire la route, tu étais « écrivain » ainsi commence l’interrogatoire des flics. Polza a été arrêté pour une tentative de meurtre sur Carole, actuellement dans le coma et il doit désormais se justifier devant les autorités. Mais Polza depuis la mort de son père n’est plus le même homme, il prend son temps ... pour tout. Débute alors le récit d’un homme fou … ou non, qui a découvert les mystères du « blast ».
Sakéjenpense : Un nouveau Larcenet !
C’est toujours un événement même si je ne suis pas un fan inconditionnel, j’ai apprécié « le retour à la terre » sans non plus m’en extasier. Bref, celui là est surprenant, bien différent de ce que Manu a pu écrire avant car il est beaucoup moins coloré, plus sombre.
Forcément car il est en noir et blanc. Graphiquement, il risque de choquer certains lecteurs, les nez sont impressionnants, ils donnent à certains personnages un bec, un air d’oiseau. Un trait atypique, dérangeant pour certains et magnifique pour d’autres. Que dire de la couverture qui rebouterait un fidèle du lecteur ! Surprenant tout ça mais envoûtant. Le noir et blanc a un charme fou pour ceux qui savent l’utiliser et Larcenet maîtrise.
Surprenant aussi la trame. Certes on suit encore une fois la vie quotidienne d’un homme du commun mais qui à la mort de son père va se sortir de sa misère quotidienne non pas pour s’élever dans la société mais pour se trouver (ou se perdre selon les interprétations) spirituellement en expérimentant le « Blast », état indescriptible capable de faire voler un homme de plus de 100 kilos. Cette bd reste avant la quête mystique, un polar, l’introduction nous plongeant directement dans l’ambiance du commissariat et des interrogatoires. A la différence que le suspect n’a pas besoin d’être torturé pour avouer ses péchés, il avoue en prenant son temps et celui de ses interlocuteurs pour narrer son histoire.
Une histoire hors norme passionnante.
Myavis : Un très bon Larcenet !
Je me suis régalé, je ne regrette pas la lecture de ces 200 pages aux planches magnifiques et au texte très bien foutu. Je n’ai pas pu le lâcher avant de l’avoir fini (enfin l’histoire ne l’est pas, ce n’est qu’un tome 1 !).
Il est clair par contre qu’il n’est pas à mettre entre toutes les mains et que cela reste un récit destiné aux adultes.
Amateurs de bonne bd, ne ratez pas Blast !
NB : ça me manquait de ne pas écrire sur mon blog ! J’ai lu tellement de trucs ces derniers temps, des trucs sympas en plus, dont je voulais vous parler. On va dire que cela fait partie de mes bonnes résolutions. J’essaierai de pointer régulièrement mon nez pour partager à nouveau mes lectures ! J’espère à très bientôt. Au fait, bonne année !
PS : j’ai menti, il y a un peu de couleur dans Blast mais très peu.
Kaalook
1. lapinbleu2 le 11-01-2010 à 05:38:39 (site)
hello !! je ne connais pas du tout mais tu donnes envie de le lire.. ce matin je visite un peu et je suis tombé chez toi.. je ne partirais pas sans te présenter tous mes voeux de bonheur et surtout de santé pour cette nouvelle année 2010.. bon début de semaine.. jean claude..
2. kaalook le 12-01-2010 à 00:49:29 (site)
Merci pour ton commentaire Jean Claude, repasse quand tu veux !
si tu decides de lire Blast j'espère que tu reviendras me donner ton avis.
Kaalook
3. ribeirao le 14-01-2010 à 21:42:11 (site)
j'ai rapidement feuilleté "blast" dans une librairie, finalement il faudra que je le lise, merci pour ton résumé, et puis, meilleurs voeux! (maintenant je vais me coucher!!)
4. kaalook le 19-01-2010 à 23:48:54 (site)
Salut Ribeirao, si mes fiches peuvent servir tant mieux ! Et bonne lecture si tu te lances dans l'aventure Blast.
Kaalook
Voici la quatrième et avant dernière partie des aventures de Boofédor et le dragon des sables.
The sand dragon (Part 4).
Il était une fois à Dragontopia, un petit dragon qui répondait au nom de Léon. Ce petit dragon vivait dans le désert et n'avait jamais connu Noël. Sa famille vivait dans un des rares amas de roches du désert. Leur grotte était douillette, rien d'extravagant, elle contenait juste le minimum nécessaire, un tapis pour que chacun puisse dormir, un coin pour entreposer la nourriture quand il y en avait et le trésor de la famille. Le trésor de la famille, c'était cette merveilleuse armoire, un meuble gigantesque avec des dizaines et des dizaines d'étagères atteignant le sommet de la grotte. Les étagères étaient remplies de livres et le plus merveilleux, c'est que tous les jours, un livre nouveau apparaissait sur l'étagère d'en bas. Chaque matin, Léon trouvait un nouveau livre, et chaque fois, il avait une nouvelle surprise en l’ouvrant. Il faut bien le dire, sans ce petit bonheur quotidien, il n'y avait pas beaucoup de choses à faire dans le désert pour le dragonnet. Son papa partait toute la journée à la chasse, à la recherche d'un bon repas pour nourrir sa famille. Sa maman devait s'occuper de l'entretien de la maison. Par-dessus tout, elle devait repousser le sable qui s'engouffrait dans leur demeure tous les jours vers l'extérieur. Parfois, la mère dragonne allait chasser et le père du dragonnet restait pour protéger leur repère. Ainsi, tous les jours, Léon sortait de la grotte au moment du grand ménage. Dés lors, il cherchait à occuper son temps. Jouer seul ne l’amusait plus et partir explorer le désert lui était formellement interdit.
Boofédor referma alors le livre qu’il avait pris dans la bibliothèque du château et se tourna vers Cioo qui se trouvait non loin et lui dit :
- Pas mal cette histoire. Tu crois que Pipi reviendra bientôt ? En attendant son retour, cette histoire de ripaille dans le désert et tous ces mots m’ont donné faim. Je vais faire un tour dans le frigo magique, un repas de Noël te tente ?
A suivre.
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