Petit format,
Compilation synonyme d’histoire complète,
Graphisme intéressant et univers original,
« Pourquoi pas » pensai je.
Titre : Terre mécanique
Auteur : Andreae
Type : BD
Genre : Science Fiction
Editeur : Casterman
Nombre de volumes : Histoire complète compilée en un seul volume
Rhésus Mai : Tout commence avec la tentative d'évasion de Philéon, le rhinocéros, lors d’une énième fête abord de l’immense bateau de croisière, le Mekaton.
Abord, tous les passagers savent qu’il est interdit de quitter le navire et que le monde externe est dangereux et invivable. Mais Philéon a remis cette affirmation en doute et projette de rejoindre la terre ferme. De ce fait, il est pourchassé par les forces spéciales menées par l’amiral Finoiseau qui tente de l’arrêter et de semer la panique abord du Mekaton.
Dans sa fuite, Philéon va impliquer un jeune garçon et sa mère qui vont essayer de l’aider. Et si Philéon ne se trompait pas et qu’il était possible de vivre en dehors du navire ?
Comme en terre : J’ai cru en lisant les premières pages que c’était un remake de la croisière s’amuse version futuriste et Babar. Et bien non !
Je m’explique, tout commence donc avec l’arrivée d’un rhinocéros qui court sur deux pattes, habillé comme un homme (le coté Babar), poursuivi par un homme oiseau pilotant un vaisseau High Tech (le coté futuriste) sur le pont d’un bateau où les gens font la fête non stop (le coté Croisière s’amuse).
En fait, et heureusement d’ailleurs, ce n’est que l’environnement de départ car l’univers de l’auteur est bien plus riche. La première partie se passe bel et bien sur le pont du bateau où pour faire oublier le monde extérieur la police du navire « force » les passagers, équipage compris, à faire la fête du matin au soir. Et de cette distraction ininterrompue, le rhino en a assez et se doute que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. En ce sens, il va tout faire pour quitter ce bateau de fous en espérant trouver la côte et pourquoi pas des individus y vivant.
Je ne peux pas en dire plus sans dévoiler le reste de l’intrigue mais le scénario tient en haleine avec beaucoup de rebondissements, une bonne dose de créativité car la Terre d’Andreae est pleine d’inventions en tout genre. Son trait fin, coloré et précis ajoute beaucoup à la qualité de l’ouvrage.
Non, je ne me suis pas ennuyé avec l’intrépide rhino Philéon, avec ses complices, le petit garçon curieux et sa pulpeuse maman au caractère bien trempé, avec la mystérieuse sauvageonne muette, le rigolo capitaine déchu ou encore avec Finoiseau, dont la ténacité à vouloir empêcher les passagers du Mekaton de quitter le bord, cache forcément un immense secret.
Off inhale : Une bonne bd, trois en un !
Je suis allé de surprise en surprise dans cette histoire pleine de bonnes idées, au sein de l’imaginatif et coloré univers de l’auteur. Ceux qui veulent vivre une aventure hors norme, ce récit est pour vous.
Pour les grands comme pour les presque grands, nulle véritable noirceur dans cette bd, rien de troublant non plus, si ce n’est peut être la révélation finale …
Kaalook
L'auteur l'a écrit, ça m'a plus, je vous le dis !
« Le secret pour voyager d’une façon agréable
consiste à savoir poliment écouter les mensonges des autres
et à les croire le plus possible. »
Qu'en pensez vous ? Réagissez.
L'auteur l'a écrit, ça m'a plu, je vous le dis !
« Deux choses sont infinies,
l’univers et la sottise humaine.
Mais je ne suis pas sur
de ce que j’affirme au sujet de l’univers. »
Qu'en pensez vous ? Réagissez.
L'auteur l'a écrit, ça m'a plu, je vous le dis !
« On ne se rencontre qu’en se heurtant,
et chacun portant dans ses mains ses entrailles déchirées
accuse l’autre qui ramasse les siennes … »
Qu'en pensez vous ? Réagissez.
De l'action,
de la magie,
du fun,
...
Titre : Soul Eater
Auteur : Atsushi Ohkubo
Type : Manga (shonen)
Genre : Science Fiction
Editeur : Kurokawa
Nombre de volumes : 2 (série en cours)
Rhésus Mai : Pour devenir Death Scythe, l’arme personnelle du Shinigami, l’arme d’un Meister, doit absorber 99 âmes plus celle d’une sorcière.
C’est ce que vont tenter de réussir Maka, une jeune meister et sa faux démoniaque Soul Eater capable de se transformer en jeune garçon « cool » en un instant. D’autres sont aussi sur le coup pour devenir Death Scythe, l’ado « top class » Black star et son grappin faucheur Tsubaki (qui se transforme en jolie jeune fille timide) ou encore Death the kid, le fils du dieu de la mort, accro à la symétrie, et ses pistolets démoniaques (se métamorphosant en deux sœurs sexy, Patty et Liz Thompson).
Comme en terre : Ce manga a la patate !
Les personnages sont tous déjantés, surtout l’arme de Maka, Soul Eater et le meister, Black star qui ne se prennent pas pour des m… et ne manquent pas de répartie. Les persos féminins sont un peu plus en retrait. Si ce n’est l’héroïne Maka qui est l’écolière type, timide et introvertie, les persos féminins sont disproportionnés et tout est prétexte à montrer leurs formes avantageuses.
L’univers est tout aussi fou, le mangaka a de bonnes idées, créatives qui différencient clairement son œuvre d’un autre manga du même genre. On y retrouve des éléments communs à l’histoire de notre planète mais revisités, les pyramides égyptiennes par exemple avec des momies démoniaques ou encore Jack l’éventreur ou Al Capone comme vous ne les avez jamais vu.
Pas de chronologie donc, pas plus de trame non plus, le fun et l’action sont mis en avant dans un monde délirant où le soleil possède des yeux et où selon ses humeurs il irradie la planète.
Le graphisme fait penser à celui d’un one peace, des dessins simples et efficaces notamment pour les phases d’action, nombreuses dans ce manga.
Au bout du premier tome, l’intrigue est posée, les trois héros devront se battre pour trouver les âmes requises à leur quête et qui sait s’affronter pour que leur arme devienne Death Scythe.
Off inhale : Action, humour et touche sexy, voilà le programme de Soul Eater ! De bonnes idées, beaucoup d’énergie, un graphisme sympa mais le scénario reste un peu léger. Les prochains tomes combleront peut être cette lacune.
Un manga donc destiné aux garçons (c’est un shonen ne l’oublions pas !). Il plaira sans doute aux ados et moins aux plus vieux.
Kaalook
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