Kaalookland

Mes lectures, mes histoires, votre avis.

le 28-04-2009 23:58

Boofédor et le dragon des sables. Partie I

Je lis, je lis mais il m'arrive aussi d'écrire parfois. Alors la plume me mène vers des contrées peuplées d'êtres fabuleux ...  Boofédor, le dragon est l'un d'entre eux et voici l'une de ses aventures.

 

 

 


The sand dragon (Part 1)



- Quel crétin ! Je t'avais donné la direction à suivre ! Dis je à mon dragon. Notre grotte se situe au nord du Mont Danité, c’est pourtant simple, comment as-tu pu nous amener au milieu de nulle part ?
- En même temps, me répondit mon dragon, Boofédor, je n'ai pas encore l'infra vision. Dans le noir, tous les reliefs sont gris.

Nous étions perdus, loin de toute civilisation, enfouis dans le sable attendant une mort qui ne tarderait pas à arriver si nous ne réagissions pas rapidement.


La veille, nous étions allés, Boofédor et moi même,  à une soirée où il faut le dire, nous n'étions pas conviés. Il s’agissait d’un banquet organisé en l'honneur de la naissance d'un dragonnet qui, soit disant, serait de la famille de Boofédor. Ce serait la cousine de la soeur de l'oncle de l'arrière grand père du neveu de sa tante si je me souviens ce qu’il m’en a dit. De toute façon,  c'était le prétexte pour s’inviter au dîner et surtout pour nous casser le ventre car cela faisait des jours que nous n’avions pas mangés et notre estomac commençait à crier « famine ».
La soirée terminée, c'est-à-dire une heure après être arrivé en gros, le temps de finir tous les plats et de boire tout notre soul, nous partîmes le coeur léger et le ventre lourd. Il était l’heure de rentrer chez nous, dans notre humble grotte.
Ainsi, j'avais indiqué à mon dragon la direction à suivre pour regagner notre maison, puis je m’étais avachi sur son dos et endormi aussitôt. Boofédor avait alors pris son envol.

Le vent était  orienté vers le nord-est, et nous devions aller vers le nord. De ce fait, le vent  soufflait plus ou moins dans notre dos, évitant au dragon trop d’efforts. Curieusement,  l’air était agréablement chaud  alors que nous étions en pleine période de Noël. Cette vague de chaleur si douce fit rapidement sombrer Boofédor, fatigué de son repas,  dans un profond sommeil alors même qu’il était en plein vol. Doucement, il se laissa porter par le courant aérien et dériva petit à petit vers une destination inconnue.

Quelques dizaines d’heure plus tard, des petites choses insignifiantes s'infiltrèrent dans les nasaux du dragon et le réveillèrent en sursaut. Celui-ci, sortant de ses rêves, ne se rappelait plus être entrain de voler et il perdit tous ses moyens en s’en rendant compte  nous entraînant dans une chute inévitable.  Nous fumes chanceux, le sol n’était pas si loin, à une dizaine de mètres tout au plus. Nous avions du perdre régulièrement de l’altitude tout au long de la nuit.

 Malgré tout, cela ne nous empêcha pas de nous retrouver dans la plus improbable des situations.
En effet,  nous tombâmes comme des clous qu’on enfonce avec un marteau mais dans du sable. Heureusement, nous étions plantés dans le bon sens, à savoir  la tête à l’air libre. Je me trouvais donc en tête à tête avec mon dragon. Je peux vous assurer que ce ne fut pas un plaisir car je pus sentir pour la première fois l’haleine de Boofédor, que je qualifierai de … nauséabonde pour rester courtois.

 

Voilà le résultat, une belle bande de vainqueurs, perdue on ne sait où dans le désert, désert de je ne sais quelle contrée ! Et vu que nous étions à l’aube d’une nouvelle journée, le soleil ne tarderait pas à sortir des dunes pour nous faire coucou et par la même occasion nous rôtir le visage peu à peu. Bientôt la salive nous manquerait et nous finirions totalement desséchés. Le temps jouerait en notre défaveur.

Pour rajouter au tableau,  nous étions tombés dans une sorte de cavité rocheuse tapie sous le sable qui nous entravait les bras et les jambes. En bref, nous étions coincés, réellement incapables de bouger, ne serait ce le petit doigt !
- Bâ voilà ! M’écriais je. On est bien là, j'espère que tu apprécies le paysage, Boofédor, car c'est toi qui l’as choisi ! Ah pour ça, on peut te faire confiance ! Pour finir les plats et pour dormir, tu es sacrément efficace ! Je peux au moins être fier du choix de ton nom ! Tu t’es rempli la panse et  tu as bien roupillé !
- Je te rappelle que tu as fait la même chose, me rétorqua t’il comme l'aurait fait un petit enfant qu’on accuse d’une bêtise.
- Oui, mais moi je ne volais pas. Il faut le faire quand même ! Voler en dormant ou dormir en volant comme tu préfères ! Lui rétorquai je excédé. Et la grotte ? Elle est où selon toi ? Au milieu du désert ?  La prochaine fois, il faudra choisir entre manger ou voler. Si prochaine fois, il y a.
La question ne se posait même pas pour Boofédor, il était toujours affamé, à croire que son estomac se vidait aussi vite qu’il se remplissait.

- Je ne sais même pas où situer ce foutu désert !  Repris je. Déjà, si on pouvait réussir à sortir de cette dune ça nous laisserait  un espoir de nous en tirer vivant.   
- A mon avis, avec ce qu'on a mangé, on pourra survivre plus longtemps et ...
- ... et on pourra agoniser plus longtemps aussi ! Puf ....

Une minute s’écoula, ce qui nous permit d’admirer l’étendue infinie de sable.

- Bon et si nous essayions de bouger peut être que l’un d’entre nous pourra réussir à se dégager un membre.J’allais réussir à sortir un bras, au moment où  nous vîmes une dune toute proche de nous se soulever. Celle ci grandissait, et grandissait encore nous envoyant des minis vagues de grains dans les yeux, la bouche, le nez et les oreilles. C’était très désagréable. Le spectacle était étonnant, un peu comme si un ballon de baudruche se gonflait sous la dune. Finalement mon bras resta bloqué le long de mon corps. Nous avions beau nous débattre, rien à faire, nous étions toujours coincés. Et le sable, lui, continuait à nous recouvrir pouce après pouce.

Juste à l’instant où le sable allait atteindre mon nez et m’engloutir à jamais, la dune s'arrêta de grossir. J’avais mon regard fixé sur elle dans l’attente d’un autre changement. Celui-ci arriva. La dune se mit alors à diminuer de taille et de manière synchrone, je sentis un souffle chaud remonter le long de mes jambes.
- Tu sens ça toi aussi ? Dis je à Boofédor.
Boofédor acquiesça d'un hochement de tête, maladroitement il en profita pour se rajouter du sable dans la bouche. Il avait l’air aussi peu rassuré que moi par la situation.
Puis ce fut au tour de la dune dans laquelle nous étions plantés, de se soulever.

  Nous étions montés de trois bons mètres au dessus des autres dunes lorsque le sable qui nous entourait commença à descendre laissant apparaître la cavité de couleur sable dans laquelle nous nous trouvions bloqués. Juste à coté de nous, un autre trou de diamètre identique émergea de la dune.
Soudain, il y eut un semblant de tremblement de terre et toute la cavité se mit à vibrer. La dune qui s’était gonflée et dégonflée quelques instants plus tôt disparue complètement et un grand souffle se manifesta en dessous de nos pieds. Il s’intensifia et devint si fort et si puissant qu'il nous débloqua d’un coup sous la pression comme le bouchon d’une bouteille de champagne. Nous fumes projetés  à une dizaine de mètres dans le ciel dans une grande gerbe de sable. J’eus la sensation de voler quelques instants avant de retomber à une vingtaine de mètres de là dans un tourbillon de poussière. Le sable avait amorti la violence de la chute mais la force de l’impacte me fit faire des roulades sur plusieurs mètres.
Après avoir encaissé ce choc  et  m’être secoué pour évacuer le sable qui s’était infiltré partout dans mes vêtements et mes cheveux, je me redressai pour essayer de comprendre ce qui venait de se dérouler. Je finis d’abord par enlever les grains qui obstruaient ma vue, puis je vis en premier Boofédor, les yeux exorbités, la bave  aux babines et enfin j’entraperçus ce qu'il contemplait.

 Nous venions d'être expulsés des narines d'un gigantesque animal enfoui dans le sable dont la tête était désormais perceptible. Sans avoir à trop réfléchir, je fis le comparatif entre la tête de la bête et celle de mon dragon juvénile, elles étaient ressemblantes, j’arrivais donc à la conclusion  qu’il s’agissait  d’un dragon, le plus grand que j’ai eu la chance d’admirer. D’après la taille de la tête, il devait s’agir d’un énorme dragon, si immense qu’il pouvait abriter un humain et un dragonnet dans l’un de ses nasaux !

  Nous étions face à face avec un dragon des sables. Quelle rencontre ! Néfaste ou bonne ? Nous ne le savions pas encore  ...

 

A suivre

 


Commentaires

 

1. la-ronde-des-post-it (laptitesardine)  le 30-04-2009 à 13:59:39  (site)

je reviens lire ça posément dans le week end Clin doeil

2. kaalook  le 30-04-2009 à 22:59:20  (site)

Avec plaisir ! Tu me diras ce que tu penses de ce début d'histoire.

3. fabi  le 07-05-2009 à 11:59:24

agréable à lire ton histoire!! je suis curieuse de voir la suite...

4. la-ronde-des-post-it (laptitesardine)  le 07-05-2009 à 14:21:36  (site)

sympa!
j'ai hâte de lire la suite tiens! j'aime bien Sourire
par contre en te relisant tu retrouveras certainement quelques petites fautes Clin doeil

tu as déjà écris la suite ou pas?
merci en tous cas de nous livrer ça Sourire

5. kaalook  le 09-05-2009 à 21:33:56  (site)

Merki vous etes sympas ! C'est motivant.
Pour le moment, je n'ai plus le net, je suis en plein demenagement, du coup le blog est en pause.
Par contre, la suite de mon histoire est écrite (avec des fautes aussi), pas le temps de me relire, en general je fais trop de trucs !
Mais dès que je retrouve une activité normale, je vous mettrai la suite !

6. titeshistoires  le 03-09-2009 à 10:21:32  (site)

je vais manger et je reviens lire ce petit texte dont le titre a retenu mon attention...

 
 
 
le 28-04-2009 00:22

Mon code visuel

Bonjour, bonsoir à vous !

 

Ce petit message pour vous informer du code visuel que je vais installer dans mes prochaines critiques littéraires notamment pour les mangas, BD.

Cela se divise en deux parties :

 

- Première partie : Le public ciblé par le livre.

 

 = tout public

 = pour un public masculin

 = pour un public féminin

 = pour un public adulte

 

 

 - Deuxième partie : mon avis sur la qualité.

 

  = Mauvaise qualité. J'ai detesté.

 = Qualité médiocre. Je suis mitigé.

 = Bonne qualité. J'ai apprécié.

  = Excellente qualité. J'ai adoré.

 

 Voilà pour ce code visuel que vous retrouverez dans mes futures fiches de lecture, en esperant qu'il vous plaira et vous sera utile !

 

A bientôt,

 

 Kaalook

 

 NB : Oui je suis fan de Ryo Saeba (Nicky Larson) !    

 


Commentaires

 

1. fabi  le 28-04-2009 à 05:42:01

ça devrait plaire à la p'tite sardine!! Clin doeil

2. Babethnevousdecevrapass  le 28-04-2009 à 06:08:35  (site)

Bonjour et bonne journée
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3. laptitesardine  le 28-04-2009 à 07:02:24  (site)

arrrgghhheuuuu!!!! smiley_id239885smiley_id239885smiley_id239885
moi j'aime ton code visuel!!!! j'aime! j'aime! j'aime!!!

4. kaalook  le 28-04-2009 à 20:54:32  (site)

Cool que ça te plaise Laptitesardine, je n'ai plus qu'à en faire bonne utilisation !
Merci Babet, bonsoir et bonne soirée à toi ! Clin doeil

 
 
 
le 25-04-2009 10:54

Oh le méga complexe !

 

 

 

Titre : Omega Complex

Auteur : Shonen / Izu

Type : Manga (seinen)

Genre : Science Fiction

 Editeur : Les Humanoïdes Associés

Nombre de volumes : 1 (série en cours)

 

 Rhésus Mai : En 1963, John Fitzgerald Kennedy, actuel président des Etats-Unis, survit à la tentative d’assassinat qui aurait du lui coûter la vie.

 La guerre froide entre les USA et l’URSS s’intensifie, se transformant en guerre nucléaire. Une partie du sol américain est irradié et la population locale avec. Un médicament est alors créé par le Docteur Wood, le GHOST, pour guérir les survivants des radiations. Malheureusement celui-ci a parfois des effets secondaires conférant à certaines personnes des pouvoirs qu’ils ont du mal à contrôler.

 1987, Kama est une érynie (appellation désignant les irradiés soignés par le GHOST et ayant muté et développé des capacités surhumaines), il exerce en tant que chasseur de primes, traquant les érynies.

 Son vieil ami, coéquipier et surtout agent lui propose un jour, un contrat juteux, 5 millions de dollars pour attraper une puissante érynie du nom d’Ananke qui aurait dérobée une bombe nucléaire à l’armée américaine. Kama accepte mais il ne sait pas encore que cette affaire est bien plus complexe qu’il n’y parait, que de nombreux protagonistes y sont impliqués et que la tache ne sera pas aisée …

 

 Comme en terre : Ce premier tome d’omega complex pose les bases d’un passé alternatif où la guerre nucléaire aurait eu lieu. Pour une fois, même si on ne sait pas clairement à quoi ressemble le reste du monde, ce sont les américains qui sont les victimes !

 L’idée que la guerre froide ait dégénérée est intéressante. Ce nouveau monde est bien documenté en ce sens que l’auteur met à disposition des lecteurs, une chronologie sommaire des différentes choses qui se sont produites jusqu’au début de l’aventure de Kama. On en apprend aussi sur le GHOST, invention de l’énigmatique Dr Wood, un bien devenu un mal, à l’origine de l’apparition des érynies. A la fin de l’ouvrage, on a même droit en bonus à un cours gratuit sur le nucléaire !

Le lecteur dispose alors d’assez d’éléments pour s’immerger dans l’univers de l’auteur avec comme guide Kama, un héro des plus classiques. Celui ci fait donc partie des victimes, dépendant de son médicament sans lequel il peut muté, devenir violent et incontrôlable. Il pourchasse les autres irradiés qui pourraient volontairement ou non faire du mal aux humains.  (un chasseur de primes au lourd passé, au grand cœur et atteint du mal qu’il pourchasse c’est du déjà vu non ? Blade ?).

 L’intrigue première est aussi des plus communes, arrêter une dangereuse voleuse de bombe avant qu’elle ne fasse tout sauter (ça ressemble à du 24H chrono). C’est surtout prétexte à faire découvrir aux lecteurs, à travers les nombreux déplacements du héro, les particularités de ce monde alternatif. Et à ce niveau là, on se régale car …

La qualité graphique est excellente, les scènes d’action sont fluides, les décors sont crédibles, les personnages fins, détaillés, expressifs et en somme bien identifiables. 

 

 Off inhale : C’est un manga de qualité.

 Malgré le peu d’originalité du héro et de sa mission, les atouts de ce manga, un passé alternatif captivant et un dessin à la hauteur, effacent largement ses lacunes. Je pense que l’auteur a voulu mettre en avant dans ce premier tome son univers qu’il fait découvrir au lecteur et là, je peux témoigner, la visite vaut réellement le détour !

J’ai dans l’espoir que dans les prochains tomes, l’intrigue va s’étoffer tout comme le héro. Si c’est le cas, cette série pour adultes (un seinen très sanglant pour public averti) sera rapidement incontournable pour tous les amateurs de science fiction.

 

 Kaalook
 


Commentaires

 

1. la-ronde-des-post-it (laptitesardine)  le 30-04-2009 à 13:58:00  (site)

je ne connais pas du tout cet univers et j'avoue que ça ne m'attire pas plus que ça, mais ça a tout de même l'air intéressant!

édité le 30-04-2009 à 15:59:04

2. kaalook  le 30-04-2009 à 23:00:47  (site)

Je ne sais pas trop quoi en penser non plus, le deuxième tome me permettra de trancher !

 
 
 
le 24-04-2009 10:59

Dr jekyll et mr hyde version love story au lycée.

Non, ce n'est pas Sailormoon,

oui,l'héroine se transforme,

mais de belle lycéenne 

en ...

 

 

 

Titre : Switch Girl

Auteur : Natsumi Aida

Type : Manga (shojo)

Genre : Love story

Editeur : Delcourt

Nombre de volumes : 1 (série en cours)

 

 Rhésus Mai : Nika Tamiya a 17 ans et est élève en première. C’est la fille la plus enviée du lycée, elle est belle, toujours bien habillée, bien coiffée et tous les garçons souhaitent sortir avec elle. Ça, c’est son mode « on ».

 Car, Nika cache un gigantesque secret, son mode « off », c'est-à-dire sa véritable personnalité et apparence. Lorsqu’elle rentre du lycée, celle-ci s’empresse de se changer, de se mettre en pyjama, d’enfiler une vieille culotte plus confortable, de se coiffer comme une grand-mère et de mettre ses lunettes à triple foyer. Puis elle joue aux jeux vidéos ou se bat au supermarché pour avoir la dernière promo sur les concombres !

 Bref l’inverse de ce qu’elle est au lycée, la journée. Personne n’est au courant, si ce n’est sa famille et son amie d’enfance, et Nika souhaite que ça ne change pas.

Un beau jour, au lycée, Nika rencontre un beau jeune homme mais qui l’ignore comme personne ne l’a fait avant lui. Plus tard, arrive dans sa classe, un nouvel étudiant, Arata ressemblant beaucoup au beau jeune homme, à la seule différence qu’il porte une paire de lunettes horrible digne d’un abruti. Il s’agit bien du même garçon. Mais pourquoi porte t’il en public ces horribles lunettes qui cachent son beau visage ?

Coïncidence, Arata habite dans le même immeuble que Nika et ne tarde pas à découvrir le coté « off » de la belle lycéenne. Chacun alors connaît le secret de l’autre, qu’en feront ils ?  

 

Comme en terre : C’est très drôle.

 Autant, j’ai eu peur en parcourant les premières cases du manga, « encore une histoire de lycéenne et d’amour impossible » je me suis dit. Mais quand j’ai découvert le mode « off » de la belle devenant pour l’occasion moche et ringarde, je me suis bien maré !

En grossissant un peu le trait, j’ai pensé que c’était ce que beaucoup de jeunes filles cachent au quotidien derrière leurs vêtements « tendance », leur mascara ou leur brushing. C’est un peu l’envers du décor, on ne peut pas être belle et glamour non stop ! Même si le plus longtemps possible dans une relation amoureuse, mes dames vous nous le faites croire !

L’auteur, une femme, a créé le personnage de Nika, la switch girl donc, en se basant sur sa propre existence. C’est donc criant de vérités et je pense que le thème de ce manga parlera à beaucoup de filles qui s’identifieront à Nika.

 Bon, si ce n’est l’aspect humoristique, cela reste une histoire d’amour classique entre deux jeunes gens. L’originalité reste que les deux personnes concernées sont une belle lycéenne superficielle qui cache sa véritable identité et un garçon qui préfère s’enlaidir pour qu’on ne s’attarde pas uniquement sur sa beauté. Cette relation naissante (rien est fait à la fin du premier tome) a-t-elle une chance d’aboutir sur une belle histoire d’amour ou est elle vouée à l’échec ? A suivre … 

 

Off inhale : Ce premier tome de Switch girl a tous les ingrédients pour faire une belle série. Des personnages attachants et atypiques, une énorme dose d’humour, un scénario classique certes mais toutes les histoires d’amour sont différentes non ?

 Ce manga a tout pour plaire au public féminin, un bon shojo en somme ! Mais celui ci pourra aussi donner envie à certains garçons qui veulent rigoler un bon coup en découvrant le coté « off » que dissimulent toutes les filles !

En tout cas, moi, j’ai bien ri !

 

Kaalook
 


 
 
le 24-04-2009 00:07

Ces mots de ... Enki Bilal dans ... Animal'z

L'auteur l'a écrit, ça m'a plu, je vous le dis !

 

« Au milieu de l’hiver,

 j’ai découvert en moi un invincible été … »

 

 

photo1478046

 

 

Qu'en pensez vous ? Réagissez.

 


 
 
 

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