Titre : Letter Bee
Auteur : Hiroyuki Asada
Chez : Kana
Rapidavis
Public : Histoire : Graphisme : Intérêt :
Kezako ? « Il existe une planète qui ne connaît jamais l’aube. C’est sur cet astre qu’on trouve les territoires de l’amberground. Un soleil artificiel éclaire sa capitale, mais certaines régions ne sont pas baignées par ses rayons. Des fonctionnaires d’état sillonnent ces contrées sombres et dangereuses. Les gens confient à ces préposés leur cœur. Leur travail consiste à distribuer des lettres. »
Ce premier tome débute avec l’un de ces facteurs, un letter bee qui aura un courrier un peu spécial à livrer, un petit garçon.
Sakéjenpense : Hiroyuki Asada propose donc de suivre les aventures de facteurs dans un univers particulier, vu qu’il n’y a pas de soleil ou du moins pas pour tout le monde. Concept sympa.
La première moitié du manga suit Gauche Suede et Roda, un letter bee et son dingo (ou en français, un facteur et son familier celui de Gauche ressemble à un chien). Celui-ci se rend à une boite aux lettres et y trouve un petit garçon, Lag Seeing, attaché au cou par une chaîne reliée au pied de la boite. Celui-ci a un bon de livraison, pas de doute il s’agit d’un colis peu banal. Qui abandonne un gosse de sept ans à une boite aux lettres ? Le scénario ne casse pas des briques mais intrigue.
Gauche et Lag prennent ensemble la route à pieds pour se rendre à destination. Cela permet au passage de découvrir les particularités du territoire où ils vivent, l’amberground. Celles-ci sont nombreuses.
Trois cercles concentriques forment leur monde, eux même séparés par de l’eau. Sur chacun de ces cercles de terre y vivent des gens selon leur caste. Au centre, Akatsuki, la capitale où se situe la haute classe, celle ci dispose d’un soleil artificiel ; ensuite Yûsari où vivent les classes moyennes qui bénéficie encore des rayons de l’astre ; enfin Yodaka, le plus grand cercle de terre où vivent le reste de la population dans l’obscurité quasi complète.
Les letters bees travaillent sur Yodaka et Yusari jamais à la capitale dont l’accès est difficile voir impossible pour les habitants des autres cercles. L’obscurité étant omniprésente en ces lieux, y vivent d’étranges et hostiles créatures, les insectarmures, les letters bees en rencontrent souvent et sont donc armés en conséquence. Ils disposent d’ un "fusil à balles cœur", seule arme pouvant anéantir ces insectes géants. Ce fusil par le biais de l’ambre, une gemme magique greffée dessus, puise dans le cœur de son utilisateur de la puissance avant de tirer des décharges dévastatrices. Les balles cœur fatiguent grandement l’utilisateur qui perd à chaque fois des fragments de souvenir, ceux là retombent sous forme de pluie sur la terre environnante et tous les êtres vivants présents touchés revivent ces souvenirs.
Voici quelques unes des idées originales du mangaka que j’ai retenu, les letters bees ne sont donc pas des facteurs comme les autres, ils mettent du cœur à la tache et seraient prêts à se sacrifier pour mener le courrier à bon port. On est bien loin de nos fonctionnaires !
Ajoutez à ces idées, une ambiance dramatique imprégnée de bons sentiments et d’une pointe épique, le tout servi par un dessin de qualité, et vous aurez déjà une bonne vision des atouts de ce manga.
Myavis : Avant de lire « shonen » sur le manga, je pensais qu’il s’agissait d’un shojo car il y a beaucoup d’ingrédients de ce genre là. Ainsi, ce manga pour ados plaira aux garçons avec sa partie fantastique et action, comme aux filles avec la partie sentimentale.
En bref, un manga atypique qui mérite qu’on s’y attarde, surtout que les deux premiers tomes sont sortis en même temps, ce qui limitera la frustration de ceux qui auront aimé le premier tome.
Kaalook